Les maîtres peuvent revenir sur le vocabulaire usité pendant la séance de présentation.
Clé d’eau :
Ce petit mécanisme permet de créer momentanément une fuite sur un des tubes de l’instrument, afin d’évacuer l’eau produite par condensation.
En effet, quand le musicien souffle dans l’instrument, il propulse de la vapeur d’eau à environ 37°. Celle-ci se dépose à l’intérieur quand la température du cuivre est inférieure à celle du corps humain.
La présence de cette eau nuit à la qualité du son (ça gargouille ! ).
Les instruments modernes de la famille des cuivres sont le plus souvent munis d’au moins une clé d’eau su le tube principal. Selon la qualité des instruments, on peut en trouver aussi sur les tubes secondaires appelés pompes ou coulisses.
Coulisse :
Sur le trombone, ce système permet de modifier la longueur du tube d’un mouvement de bras et se substitue à celui des pistons.
Il consiste en une superposition de tuyaux finement ajustés, qui coulissent l’un sur l’autre sans créer de fuites d’air. Ce mécanisme, inventé à la fin du moyen âge, à permis de multiplier le nombre de notes possibles et de transformer l’instrument d’ordonnance en véritable instrument de musique.
Les instruments à pistons sont également munis de petites coulisses appelées pompes qui permet d’ajuster, ou d’accorder le tube principal ou chaque tube secondaire, correspondant à un un piston. Ces dernières n’ont pas beaucoup d’amplitude et permettent seulement de régler la hauteur du son de chaque tube.
Cuivre :
C’est le métal qui donne son nom à la famille d’instruments.
Depuis le XIXème siècle, les “cuivres” modernes sont fabriqués en laiton (alliage contenant en majeure partie du cuivre). Certaines parties peuvent être vernies, aurifiées ou argentées.
En fait, c’est plutôt le principe d’émission du son qui détermine la classification dans cette famille d’instruments. Ce sont des instruments présentantla forme d’un tube, dans lesquels le musicien produit le son en faisant vibrer ses lèvres. De la sorte, le saxophone, presque totalement en cuivre ne fait pas partie de cette famille car le son est produit par la vibration d’un anche battante en roseau. Tandis que le serpent (en bois recouvert de cuivre) ou l’olifant (en corne ou en ivoire).
La confusion provient certainement de l’expression “cuivres” , qui désigne souvant la section d’instruments à vent d’un orchestre de variétés ou de jazz, englobant les instruments de la famille des bois ou les saxophones.
Embouchure :
C’est la partie amovible que l’on pose sur la bouche. Cette sorte de petit entonnoir permet au musicien de canaliser les vibrations dans le tube.
Quintette
Ensemble de musique regroupant cinq instrumentistes.
En musique, on distingue souvent les petites formations en désignant le nombre d’interprètes : solo, duo, trio, quatuor, quintette, sextuor, septuor, octuor …
au delà, lorsque les musiciens sont plus nombreux, ce sont les termes “ensemble” ou “orchestre” qui sont usités.
Palettes
Ici, les palettes d’un tuba basse.
Sortes de “robinets” à air, les palettes permettent de rallonger le tube de l’instrument.
Les palettes sont très fréquentes sur les cors.
Les tubas basse et contrebasse d’origine germanique ou d’Europe de l’est ont fréquemment des palettes. Les tubas d’origine britannique et américaine sont plus souvent munis de pistons.
En Allemagne, les trompettes à palettes sont très répandues, alors qu’elles sont très peu utilisées en France.
Pavillon
C’est la partie terminale évasée, en forme de gros entonnoir, qui amplifie le son et lui donne sa direction. Dans le cas du cor, il sert aussi à tenir l’instrument.
Partition :
La musique est souvent écrite en notation musicale. La partition est la feuille de papier sur la quelle sont écrits (ou imprimés) les signes musicaux permettant de lire la musique. Chaque musicien à sous les yeux le texte musical qui correspond à sa partie musicale dans l’ensemble. Parfois, lorsqu’il y a un chef d’orchestre, celui-ci a sous les yeux un livret qui regroupe l’ensemble des partitions de l’orchestre. Cela s’appelle un conducteur.
Piston :
Mécanisme inventé au début du dix neuvième siècle. C’est une sorte de robinet à air, qui permet d’allonger le trajet des vibrations d’un simple mouvement de doigt.
Pompe :
Partie mobile d’un tuyau, qui permet d’ajuster, ou d’accorder le tube principal ou chaque tube supplémentaire, correspondant à un un piston. On utilise aussi le mot coulisse pour désigner la même partie.
Quintette :
Ensemble de musique regroupant cinq instrumentistes.
En musique, on distingue souvent les petites formations en désignant le nombre d’interprètes : solo, duo, trio, quatuor, quintette, sextuor, septuor, octuor …
au delà, lorsque les musiciens sont plus nombreux, ce sont les termes “ensemble” ou “orchestre” qui sont usités.
Sourdine :
Dans sourdine on entend le mot “sourd”.
Ce petit ustensile que l’on place dans le pavillon des cuivres, a été inventé pour assourdir le son, c’est à dire le rendre plus discret.
En fait, la sourdine agit aussi sur le timbre de l’instrument. En fonction de la forme et de la matière de la sourdine, le son est considérablement modifié et permet au musicien de disposer de différentes sonorités (couleurs) et de varier les modes de jeux. Les sourdines les plus utilisées sont : la sèche, la bol et la wa-wa.