Comment ne pas évoquer Pierre et le Loup de serge Prokofiev ?
Dans ce conte musical très célèbre, le loup est représenté par un trio de cors.
Le cor naturel
Avant l’invention du système des pistons, à l’époque de Lully, on utilisait des cors naturels. Ils étaient constitués d’un simple tuyau. Le musicien, en modifiant la position de la main dans le pavillon, parvenait à produire une gamme.
La virtuosité des musiciens jouant du cor naturel a tant évolué, que Mozart composa quatre concertos pour cet instrument.
Les compositeurs prirent l’habitude de les utiliser par deux, puis par quatre. Ainsi, dans un même morceau, en jouant sur des cors de longueurs différentes, on pouvait multiplier les notes produites par les musiciens du pupitre.
Le cor naturel ne doit pas être confondu avec la trompe de chasse (ou cor de chasse) qui est un instrument d’ordonnance utilisé pour la chasse à courre.
De nos jours, le cor est le plus souvent doté d’un système de barillets rotatifs (palettes) et l’on ne trouve pratiquement plus de cors modernes munis de pistons.
Dans le quintette de cuivres,
Cécile joue du cor moderne à palettes.
